# Arrêt analyse : sérologie Pneumocystis jirovecii

Les infections à Pneumocystis jirovecii sont une cause importante de morbidité chez les patients immunodéprimés (transplantés de moelle osseuse ou d’organes solides, patients sous corticothérapie ou traitements immunosupresseurs, chirurgie digestive, néoplasies, patients prématurés ou âgés).

Le diagnostic biologique repose sur l’examen direct (LBA) et/ou la détection d’ADN à partir de prélévements respiratoires (1),(2).
La détection des anticorps anti-Pneumocystis est peu sensible chez l’immunodéprimé et n’a montré aucun intérêt au plan individuel (1).
Sa seule place est épidémiologique lors d’études de séroprévalence (3).
A compter du 2 mai 2018, la sérologie Pneumocystis ne sera plus réalisée.

1. Recommandation HAS septembre 2017
2. Alanio A. et al, J Antimicrob Chemother, 2016 Sep;71(9):2386-96
3. Association française des enseignants et praticiens hospitaliers de parasitologie et mycologie médicales. Parasitoses et mycoses des régions tempérées et tropicales. Issy-les-Moulineaux : Elsevier-Masson; 2016
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